1. |
Cercle de sel
02:40
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Cercle de sel
Tu m’emmènes où dans le noir, j’vois même pas mes pieds
Au bout d’un long corridor j’me vois en poupée
Avec des aiguilles dans le corps, le cœur troué
Je sens mon âme qui sort, je suis envouté
Vaudou noir, elle est belle
Elle me jette un sort dans un cercle de sel
J’suis dans une foule de vivants-morts, il y a des guédés
Qui dansent et chantent jusqu’à l’aurore d’leurs voix déraillées
Avant de quitter mon corps, j’dessine un vévé
J’demande au loa Legba de me ramener
Vaudou noir, elle est belle
Elle me jette un sort dans un cercle de sel
Vers le nord je monte l’autel
Je repasse la 'door' de ce monde spirituel
J’suis de retour et ça me dévore : qui m’a ensorcelé?
C’est la belle 10 ans plus tard, voulant se venger
J’la retrouve et j’lui avoue mes tords, j’voulais juste l’aimer
J’suis à genoux et je l’implore de me pardonner
Vaudou noir, elle est belle
Elle m’invite ce soir, dans son 7e ciel
Dessous noirs, en dentelles
Et on lève le sort, dedans un vieux motel
On est deux fous dans le noir, un peu essoufflés
Voici le jour où notre histoire a vraiment débuté
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2. |
Dante
03:27
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Dante
Je l’ai connue au parc Dante
Toi dans les rues de Sorel
Elle était souriante, si belle
Tu l’attires avec des carats
Moi je l’aime en veste de laine
Tes tentacules de scélérat
Mes bras tendus lui disent je t’aime
Elle m’a choisi mais pas toi
Ça s’commande pas des choses de même
Tu t’demandes c’que j’ai que t’as pas
Certainement pas une B.M.
J’veux pas t’faire de peine mon lion
Mais si t’insistes elle va t’dire non
Ta vie c’comme un roman savon
Je l’ai connue au parc Dante
Toi ton nom c’est manche de pelle
Je L’ai connue au parc Dante,
Si belle
Ton beau six pack ton pas de gras
Moi mon six pack coule dans bédaine
C’pas une chanson d’compétition
J’veux juste te dire qu’on est amoureux pis que cé pas d’tes oignons
Elle était souriante
Je vais l’aimer jusqu’au ciel
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3. |
Le temps des monarques
04:34
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Le Danaus Plexippus
ce lépidoptère migrateur
de la famille des nymphalidae
D’la sous-famille danainae
Célèbre pour ses grandes migrations en Amérique
Par groupes de plusieurs millions
Sur des distances pouvant atteindre
Plus de quatre milles kilomètres
Pis tout ça deux fois par an
S’y faut qu’tu dises que c’est
Que c’est ma faute tout le temps
Le ciel est jaune orange
Les étoiles saignent
On s’en fout
D’août à octobre vers le sud
Surtout au Mexique et au printemps vers le nord
Jusqu’à la cour où on se chicane encore
Ils disparaissent lentement
Les désherbants détruisent leurs maisons d’éclosion
Les asclépiades
Le déboisement et l’érosion
Menacent aussi leurs maisons d’hivernation
Dans les forêts du Michoacan
S’y faut qu’tu dises que c’est
Que c’est ma faute tout le temps
Le ciel est jaune orange
Les étoiles saignent
On s’en fout
S’y faut que j’dise que c’est
Que c’est ta faute tout le temps
C’est le temps des Monarques ton bogue de cell
On s’en fout
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4. |
Dans une fusée
04:00
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Dans Une Fusée
J’sais pas comment exprimer la rage que j’ai en dedans
Je pourrais dessiner un monstre avec de grosses dents
Je voudrais m’exiler loin sur mon scoot
Loin de la cité, des armes et des scoops
Brûler ma monnaie et ''tchater'' avec les loups
Loin dans la forêt, là où hululent les hiboux
C’est dans une fusée que je sacrerai mon camp
C’est dans une fusée, dans une fusée
Je n’emmènerai ni la Bible ni le Coran
Je n’emmènerai, mais j’emmènerai
Des fleurs de souci, des marguerites et des romans J’emmènerai la clef des champs
Voir le silence
J’ai pas vu Deadpool
Chu p’t’être pas assez cool
Les filles sont pas des poules
J’suis mal dans une foule
C’est triste une poupée qui a peur des serpents
C’est criss de voter pour qui a peur des serments
J’ai pas encore décidé, si j’pleure ou si j’m’en fout
Je pourrais résister et tenir mon bout
Manifester, joindre les rangs
De la pauvre humanité et perdre mon temps
Avec vous messieurs requins : je peux sentir vos haleines
Je préfère le chant des baleines
Je veux m’en aller, j’pensais jamais aimer autant
Je vais t'emmener, je vais t’emmener
C’est dans une fusée qu’on va sacrer notre camp
C’est dans une fusée, dans une fusée
Je vais te réchauffer, te protéger du vent
J’vais faire ton café et on va fucking prendre notre temps
On va donner le temps au temps
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5. |
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Au tout début on se croisait
De temps en temps sur les terre
Moi je chassais lui il cueillait
Faisions chacun nos p’tites affaires
Puis le silex s’est affilé
S’est mis à trop faire de bébés
Passé de nomade à sédentaire
Puis il s’est approprié ma terre
Et puis tout plein de nouveaux voisins
S’est mis à faire pousser du foin
Les moulins et l’irrigation
La roue, les ponts, les villes, ils sont
Devenus les maîtres de l’eau
Les maîtres de l’eau
Tu tus cent million de requins
Y sont où mes planctons
Donne-moi de l’oxygène
Les humains sont cons (2x)
Même moi
Sont rendus milliards et milliards
Ils ont même envahis les airs
Ils ont inventé les dollars
Et des jets pour leurs mongols fiers
Enfin ils ont créé les banques
Pour brasser leurs grosses affaires
Et rouler avec des tanks
Sur ceux qui se mettent en travers
De leurs idéaux
De leurs trips d’égos
Et tombent les animaux
Je vois plus passer la lumières
Tes usines fument comme des dragons
Tu te fais des mitaines avec mes frères
Les humains sont cons
Tu laisses ton pays faire la guerre
Pendant qu’tu fumes sur ton balcon
Pis que tu chies dans mes rivières
Les humains sont cons (2x)
Même toi
Les humains sont cons (3x)…… même moi
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6. |
Tigre debout
05:27
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Légendes de chasseurs, toujours racontées
Du point de vue de l’homme, c’en est assez
Comme disait Richard, on veut s’faire conter
Le point d’vue d’la bête qui s’fait pas dompter
Couché sur une branche d’un arbre sacré
(au loin l’homme se penche sur son arme braquée)
Le tonnerre déclenche une balle mal visée
Le félin s’élance sur l’homme désarmé
Tigre Debout
C’est le temps, c’est l’heure où je vais mourir
Se dit l’homme en sueur avant de s’enfuir
Court et court encore jusqu’à s’affaiblir
Le frisson au corps, l’idée de souffrir
Tigre Debout
L’homme à genou
Six minutes avant, au moment d’choisir
Le tigre hésitant l’a laissé partir
L’histoire a dix ans, pour se repentir
Depuis l’homme défend la faune mise en mire
Tigre Debout
L’homme à genou
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7. |
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Six millions de morts
Pour de L’eau impure
L’extraction de l’or
Et du pétrole brut
On va tous se faire sauter
L’Apocalypse à nos pieds
Cent espèces disparaissent
À chaque jour qui passe
On roule en Mercedes
Tout droit dans l’impasse
On va tous les faire crever
L’Apocalypse à leurs pieds
Un milliard de morts
Pour les guerres et leurs sbires
D’est, ouest, sud au nord
Tout le blood qu’on spill
Nous sommes tous les Chevaliers
De l’Apocalypse sans épées
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8. |
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Au mois d’août, fait chaud
Ton corps bouge de bas en haut
Là-dessous je touche à tout
Et c’est tout ce qu’il me faut
Je suis le pervers
Et toi la vicieuse
Elle est douce ta bouche
Et elle bouge de bas en haut
Elle est douce ta peau
Et je la mange là où elle est rose
Je suis le pervers
Et toi la vicieuse.
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9. |
Joues rouges
05:44
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Les charmes de cette saison ce sont rendus jusqu’ici
Il y a trois automnes sur ce banc
Ta bouche et ma bouche se sont dit oui
Tout au bout de la rue y’avait ma maison
Tout à coup me suis retrouvé en caleçon
On s’était promis, juré, craché, de prendre le temps
S’désirer de même dix heures c’est long longtemps
On trouve tout des grands amours dans une nuit
C’est juste qu’on a pris un raccourci
Imagine pendant mille et une nuit
C’est là qu’on s’est rendus aujourd’hui
Tout autour de tes yeux il y a des rayons
Et ton cou goute meilleur qu’un Languedoc-Roussillon
Quelques semaines après j’ai connu ta maison
Loin de la ville et du bruit des camions
C’est là qu’on s’est fait un beau cocon
Tes joues rouges dans le bois
J’aime tes jambes qui tremblent
Nos sourires qui s’fendent
Tes yeux doux
J’aime quand tu bouges comme ça
Quand tu entres en transe de danse
J’pense à nos hanches qui s’mélangent
Tu m’rends fou
Si jamais le soleil lance du gris
Même juste pour quelques p’tites secondes d’ennuis
J’vais mettre mes ailes et m’envoler vers lui
Lui poser un set de nouvelles batteries
Je sais pas où le monde s’en va
On s’en fout
Tant qu’on est là pis tant qu’on s’a
On va jouer aux deux petits cochon
Loin de la ville et du bruits des klaxons
Su l’bord du feu sans pantalon
Tes joues rouges dans le bois
J’aime tes jambes qui tremblent
Nos sourires qui s’fendent
Tes yeux doux
J’aime quand tu bouges comme ça
Quand tu entres en transe de danse
J’pense à nos hanches qui s’mélangent
Tu m’rends fou
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